Etre amoureux, c'est chimique!
Et oui, il va falloir s'y faire! L'utopie de l’amour éternel présentée par tous nos chefs d'œuvre de Walt Disney dans lesquels la jolie princesse tombe raide dingue du prince charmant est quelque peu remise en question par la science! Eh oui la neurobiologie et ses progrès cassent totalement le mythe de l'amour-passion qui dure et dure éternellement!
Mme la biologiste a, dans l'émission bien être présentée par Charlotte Savreux sur direct8 le 17 décembre 2009, expliqué que nous ne sommes pas tout à fait maître de nos émotions :
L'hormone de l'attachement, l'ocytocine aurait un impact considérable sur notre façon de faire évoluer les liens avec la famille, les collègues de travail et avec son compagnon amoureux.
Cette hormone aurait des conséquences sur notre façon de supporter l'autre et de lui faire confiance. Cet hormone se crée à partir des attentions, des sourires que peut nous porter notre partenaire (Messieurs, tous chez le fleuriste!) et stimule les récepteurs d'endorphine, la fameuse hormone du bonheur... (Je crois que c'est à peu près ça).
Le cerveau nous aliène-t-il totalement et nous fait parfois désirer ce qui parfois n'est pas désirable? Mme la scientifique explique que le choix du compagnon n'est pas uniquement lié à cette hormone bien heureusement. Mais cette hormone contribue à la stabilité du couple car elle exerce une action positive contrebalançant les épisodes dramatiques subis dans toute relation amoureuse. Cet hormone doit être renouvelée surtout lorsqu'on arrive au terme de la période 'je suis trop amoureuse’, l’amour-passion qui rend aveugle, période où l’on nie totalement les multiples défauts de notre partenaire... (Grave erreur jeune fille!)
Mais ne perdons pas espoir, la fin de l’amour-passion n’est pas une fatalité. Tous les neurobiologistes, sociologues, anthropologues sont d’accord sur le fait que cette période existe bel et bien et qu’elle prend fin au terme de trois ans Dès le 18ème mois on s’aperçoit que finalement l’être aimé n’est peut-être pas le bon, qu’il ne correspond pas à nos attentes… Ces questionnement et ce doute est ’normal’, on se rend compte alors que notre cerveau et toute notre matière grise nous a finalement joué des tours, qu’une sorte d’écran-miroir nous renvoyait une image de l’être aimé imaginée de toute pièce. Heureusement, l’attachement reste et même si la passion n’est plus présente, on continue à aimer et à éprouver l’amour pour l’autre. Il est simplement plus difficile de passer outre certains dérapages de sa part, ses fâcheuses manies… mais il est possible de continuer à vivre une histoire épanouie et encore pleine de rebondissements ! Le sexe serait un bon moyen de renouveler la production de l'ocytocine. Voilà pourquoi il est conseillé d'avoir une sexualité épanouie, de s’organiser des diners aux chandelles, de partager des moments d’intimité forts qui ne sont jamais, et je dis bien jamais exhaustifs !
L’amour est donc un concentré d’hormones, de romantisme et d’attirance naturelle ! Sacré mélange qui une fois bien dosée promets une solution parfaite (et aux effets indéterminés?). Tout est question de dosage et de bonne volonté, car sachez que nous ne sommes pas tous égaux et que parfois certains individus auront à faire beaucoup plus d’efforts pour stimuler chez leur partenaire une production de cet hormone d’attachement !
Finalement le romantisme…
http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/amour/8451-amour-role-hormones-dopant.htm